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When you know what a man wants you know how to move him ζ Frode Cadre1When you know what a man wants you know how to move him ζ Frode Cadre3

When you know what a man wants you know how to move him ζ Frode

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Message posté : Dim 3 Juin 2018 - 0:19 Message
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Svanhilde Svantjedóttir
Falki - Politicien

Svanhilde Svantjedóttir

Falki - Politicien
Infos de base Cheffe de la diplomatie sur Fálki
∞ Nombre de messages : 15
∞ Nombre de messages RP : 1
∞ Âge du personnage : 39 ans
∞ Caste : Politiciens
∞ Métier : Cheffe de la diplomatie
∞ Statut : Veuve, célibataire
∞ Liens rapides : ζ Présentation
ζ Relations
ζ Sujets
ζ Aptitudes et inventaire
Fiche RPG
Feuille de personnage
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When you know what a man wants
you know how to move him


Elle détestait Bjǫrn.
Son marché et ses odeurs, ses magouilles, ses bâtisses rigides et leurs montants dorés ostentatoires – tout lui déplaisait, mais rien ne l’écœurait plus que ceux qui y vivaient. Des pleutres mielleux, condescendants et lâches, qui jouissaient d’une réputation d’excellents marchands. Une hérésie ! Tout au plus se repaissaient-ils de l’aura de leur idiot de Jarl, et de l’abondance de leur île. Ils avaient tiré la meilleure carte dès l’origine : par hasard, par malchance, Brynleifr avait été choisi par Miðgarðr et la divinité l’avait béni d’une terre féconde et malléable, dépourvue des maladies qui meurtrissaient Snákr et des hauteurs implacables de Fálki. Depuis, ses habitants gardaient jalousement leurs ressources et ne les partageaient qu’au meilleur prix. L’histoire avait montré qu’ils avaient choisi plus d’une fois de garnir généreusement les bateaux de Gamall plutôt que se pencher sur les ventres vides de leurs voisins des Kolmen. Des chiens.

Chacun de ses séjours sur l’île de l’Ours nourrissait l’amertume de Svanhilde à son égard, il n’y avait que ses talents de diplomate pour la prémunir de remarques trop acerbes. Elle les réservait pour son retour sur Þoka, où il y avait toujours une oreille prête à recueillir son fiel. Pourtant, pour une fois, elle devrait peut-être se garder de rugir sa haine : elle attendait une visite particulière.

Nonchalante, elle lisait son courrier sans y consacrer réellement tout son esprit – ce dernier naviguait ailleurs, prévoyant cette venue qu’elle n’avait pas aussi bien anticipé qu’à l’accoutumée. Au détour d’une conversation badine avec quelques nobliaux de Bjǫrn – on pouvait bien les haïr et reconnaître malgré tout de beaux spécimens parmi eux – l’une de ses œillades acérées avait caressé le profil d’un homme dont elle connaissait la réputation, mais qu’elle n’avait jamais eu l’occasion d’entretenir. Frode Rikrson. Il avait beau être une figure de proue de l’île, la cheffe de la diplomatie de Fálki ne l’avait jamais officiellement rencontré. Elle n’y était pas opposée pour autant – bien qu’elle se méfiait de ce genre de renard – mais on disait l’homme peu flagorneur, il ne viendrait pas lui compter fleurette pour le plaisir de se faire bien voir. On racontait également qu’il était impliqué et sérieux dans ses affaires. Deux points pour lui, qui le rendait plus intéressant que la moyenne de ses congénères Bjǫrnson.

Alors, elle avait fait le premier pas.
Elle s’était présentée aimablement, avait jeté quelques allusions aux commerces qui occupaient vraisemblablement le chef de la guilde des marchands puis, avec un détachement feint, avait aussi mentionné la prolifération de rhizomes dans une bourgade proche de la capitale de Fálki, qui donnait une culture de curcuma intéressante. Elle avait entendu qu’il portait son attention sur les épices et entendait ainsi le capter. Est-ce que ce fut efficace ? Avait-il depuis longtemps songé à aborder les hauteurs vertigineuses de son chez-elle ? Elle ne saurait le dire, toujours est-il que Frode lâcha qu’il entendait passer quelques jours loin de l’agitation de Hjarta.

Par la suite, il avait échangé plusieurs lettres par faucons et Svan s’était chargée de missionner deux gardiennes de Þoka pour accueillir leur hôte sur les plages de dunes et l’escorter jusqu’à la capitale. Les escaliers de pierre n’étaient pas sûrs pour un non-coutumier, qui plus est un homme… Et si elle n’avait pas l’intention de s’échiner à les descendre puis les escalader elle-même pour l’accueillir – la duchesse avait ses caprices – elle espérait qu’il arrive jusqu’à elle en bon état. L’ascension n’était pas de tout repos, aussi tenterait-elle de glaner des informations de ses lèvres sitôt son arrivée : avec la fatigue, peut-être serait-il moins prudent. Aussi, c’est aux portes de la majestueuse cité qu’elle l’attendait. Elle portait un long drapé opalin et fluide qui soulignait sa taille et sa silhouette presque longiligne, un lourd collier d’or serti d’un aigle soulignait son cou et le blond de ses cheveux, tressés dans un motif complexe. Elle respirait l’assurance, la richesse et la prétention, trois mots qu’elle ne renierait pas sur son épitaphe. Flanquée d’une gardienne et d’une gamine qui lui servait d’assistante, elle coulait des regards vaguement intéressés vers le marché et sa sempiternelle agitation : la chasse était prédominante sur l’île, aussi on vendait de la viande, des peaux, des dents et autres produits issus des animaux en abondance, les étals en débordaient littéralement. La saison avait été favorable, combien de temps encore ?

Elle soupira, ce qui poussa la petite chose vouée à son bon plaisir à se précipiter près d’elle pour lui servir de l’eau. D’un geste agacé, Svan la repoussa. C’était injuste, la pauvre enfant n’y était pour rien, mais celui qu’elle voulait voir s’échiner pour son confort c’était Aslak. Le bougre était loin d’ici, travaillant son réseau elle ne savait où.

Soudain, les grandes portes s’ouvrirent et Svan se redressa sensiblement. Ses yeux clairs et impérieux suivirent la progression des silhouettes qui approchaient et parmi lesquelles elle devinait celle de Frode, vers qui elle s’avança finalement. Parée d’un sourire poli, elle se plia à l’hypocrisie habituelle :

« Frode, vous voici. Bienvenue à Þoka, la brume, et notre bien-aimée capitale. Avez-vous fait bon voyage ? » Disciplinée en la matière, la jeune fille vint à sa rencontre et lui proposa un verre d’eau fraîche, qu’elle venait de tirer de sa gourde.

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© Frimelda, sur une proposition de © Blork
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Message posté : Mer 4 Juil 2018 - 22:45 Message
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Frode Rikrson
Bjorn - Marchand

Frode Rikrson

Bjorn - Marchand
Infos de base
Aucun

∞ Nombre de messages : 10
∞ Nombre de messages RP : 1
∞ Âge du personnage : 35
∞ Caste : Marchands
∞ Métier : Chef de la guilde des marchands
∞ Statut : Libre
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When you know what a man wants
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Il n’y avait rien à dire, il appréciait Fálki. Et tout particulièrement les gens qui l’y peuplait. Oh, pas par une particulière affinité ou affection pour quelques-unes, bien qu’il n’avait pas de particulières réserves sur les relations avec d’autres insulaires que les habitants de Bjǫrn. Mais c’était qu’il trouvait être un air très borné, commun à une grande partie de ces insulaires qui vivaient selon des règles de vie qui lui semblaient d’une autre époque, finalement attrayant. Il était si facile et finalement distrayant de titiller, en feignant plus ou moins habilement le néophyte, les limites et les tabous que s’imposaient les îles de Snákr et Fálki. C’était bien sûr un de ces étranges rôle qu’il jouait. Frode savait pertinemment qu’il valait mieux, pour les affaires mais aussi dans la vie au quotidien, de se faire sous-estimer plutôt que ses interlocuteurs – interlocutrices, dans le cas actuel – ne tentent de se mettre à un haut niveau.
Et puis, si l’on ne pouvait pas mêler affaires et amusement, dans quelle époque vivait-on.

C’était donc pour cela que Frode arborait un sourire plutôt enthousiaste, son singe Q’iam sur l’épaule, alors que son esquisse mené par un de ses capitaines de flotte les emmenait vers le port d’accueil de l’île des Fálki. Il était assis, ou presque étendu, sur une cargaison conséquente de tonneaux qui allaient rejoindre le marché plutôt fermé et donc délicieusement tentant de cette autre île. Bjǫrn était une île d’opportunité, mais le mercantile Bjǫrnson avait tiré son épingle du jeu des autres marchands en se concentrant principalement sur le commerce outre-mer. Dans l’ensemble, cela lui avait plutôt bien profité, même s’il avait dû commencer par armer ses navires et à négocier avec les autres marins chapardeurs. D’aucun appelaient ça du racket, Frode appelait ça le coût du privilège du monopole. Après tout, aucun continental n’avait de ligne aussi régulière jusqu’à l’archipel de Kolmen. Et il ne dérangeait nullement le Rikrson qu’il en fût ainsi.
Par-dessus les voiles filaient diverses mouettes rieuses, que Frode et son singe regardaient d’un air attentif mais également quelque peu perdu. Autour d’eux les matelots s’affairaient, certains peu à l’aise à l’idée de devoir mettre pied sur une île où ceux de leur genre pouvait être réduit en esclavage. La seule femme de l’équipage, quant à elle, semblait s’en amuser.

Sur le port, il devait rencontrer celle qui se chargeait de la diplomatie de Fálki, une dénommée Svanhilde, avec qui il avait échangé plusieurs lettres. A vrai dire, c’était elle qui avait pris l’initiative de la première lettre, l’appâtant avec une culture d’épice. Pourquoi pas, après tout. Ce n’était pas une mauvaise idée de faire entrer en concurrence les marchands du continent avec des insulaires, surtout depuis qu’il avait remarqué que certains avaient la grinçante manie de glisser un fond sablonneux dans les sacs d’assaisonnement qu’ils envoyaient. Les dents des Bjǫrnson en avaient fait quelque peu les frais, avant que le Rikrson ne ramène ces marchands peu scrupuleux à la raison, en leur rendant une visite courtoise. Fálki n’ayant pas autant de sable que sur le continent, l’offre était donc intéressante.

Il fut sorti de ses pensées lorsque la quille de leur navire raclat le fond sablonneux de l’île, freînant leur avancée. Regardant les alentours, Frode fût relativement surpris des installations. Ce n’était pas aussi pire qu’il l’avait espéré, mais il allait être plutôt énervant et coûteux d’amarrer des coques avec un tirant d’eau plus faible pour faciliter les échanges. Il osait espérer qu’un jour, tous les ports se dotent de quais. Et de débardeurs, aussi. Le personnel navigant faisait double casquette, et c’était une petite dépense supplémentaire, parmi d’autres. Il se relevât pour avancer vers la proue du navire, souhaitant bonne chance aux hommes qui commençaient à délacer les tonneaux, avant de sauter dans le sable humide, son singe sur l’épaule. Il était habillé convenablement, mais rien de trop prestigieux qui ne pourrait être abimé par les embruns. Une malle était dans le navire, avec quelques-uns de ses effets personnels, qui serait envoyée à son lieu de résidence pour ce qui serait au moins une nuit. Selon l’offre qu’allait lui faire Svanhilde. De toute façon, il avait donné l’ordre à son capitaine de l’attendre au moins une nuit avant de mettre les voiles. Arrivé près d’une dune, il vit deux gardiennes en armure s’avancer vers lui, lances en main. Ils se saluèrent, puis tous trois se dirigèrent vers un chemin qui gagnerait à être pavé.

Dans l’ensemble tout le trajet se passât correctement, bien que le jeune homme remarquât que les deux gardiennes l’escortaient plus qu’elles ne le guidaient, et ne décrochèrent pas un mot de trop durant toute la marche. Finalement, ils parvinrent à la capitale, qui avait au moins le luxe d’être en pierre. Aux grandes portes de la ville, qui s’ouvrirent lourdement devant eux, il aperçut une femme qui dépareillait des autres, vêtue d’un bleu gris et qui portait beaucoup d’or. Et qui était bien moins escortée que lui. C’était donc Svanhilde. Affichant toujours ce sourire poli qu’il portait depuis le début de son arrivée, il regardât rapidement le marché à côté d’eux, où les denrées principales semblaient être issue de la chasse. Ce n’était pas gagné, mais le luxe duquel la grande et mince blonde qui lui faisait face avec un sourire tout aussi poli que le sien montrait bien que l’île avait d’autres talents.

« – Svanhilde, je vous remercie de votre accueil ! C’est un plaisir de vous rencontrer enfin. La mer a été bonne, les chemins cléments, merci encore. »

Il attrapât un verre d’eau tendu par une jeune fille qui vint à sa rencontre, traversant le petit écart de quelques pas entre les deux protagonistes. Ce n’était pas exactement le premier voyage à Fálki qu’il faisait, il connaissait à peu près toutes les berges des îles. Mais peu d’étrangers avaient l’autorisation d’accéder à la capitale de l’île, aussi n’avait-il pas vraiment d’idée sur l’état de sa renommée là. Buvant l’eau, plus pour le protocole et le respect des vieilles traditions protégeant les invités et les hôtes, il tendit le verre, non sans avoir jeté un rapide regard sur l’ornement qu’il présentait.

« – Il n’en est pas beaucoup chez nous qui ont pu se prévaloir d’avoir visité les trois capitales de Kolmen Kirosi. C’est un honneur que vous me faites, de m’ouvrir les portes de Þoka. »

La flatterie était quelque peu superflue, mais le protocole avait sa rigueur. Et puis, cela donnait l’occasion à Svanhilde de lui répondre et de poursuivre. Elle l’avait demandé, il était venu, c’était donc à elle de prendre la suite des choses. Et il ne doutait pas que les femmes du coin étaient plutôt habituées à cet us.

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